GNASPP — Journée du 17 septembre : un beau succès !

 — Modi­fiée le 9 novembre 2021 à 04 h 21 

Associatif — Le 17 septembre près de 800 personnes ont participé à la première journée des Anciens et des Actifs. Un véritable succès qui sera reconduit l’an prochain. 

A cette occa­sion, Thier­ry Guil­min, pré­sident du GNASPP, s’est vu remettre des mains du géné­ral de divi­sion Jean-Marie Gon­tier, com­man­dant la Bri­gade le dra­peau du 7e grou­pe­ment. Un témoi­gnage de recon­nais­sance et de res­pect envers nos aînés. Nous vous pré­sen­tons ici le dis­cours du pré­sident et quelques images de la jour­née, qui s’est ter­mi­né par un dépôt de gerbes au pied du monu­ment des morts au feu à 17 heures.

Allo­cu­tion du pré­sident du Grou­pe­ment natio­nal des anciens sapeurs-pom­piers de Paris et remise du drapeau.

Le discours du président

Mon géné­ral,

Mes­sieurs les géné­raux ayant com­man­dé la BSPP,

Mes­sieurs les offi­ciers, sous-offi­ciers, gra­dés et sapeurs,

Mon­sieur le pré­sident des Gueules Cassées,

Mes­sieurs les pré­si­dents de l’ADOSSPP, de la mutuelle, des médaillés mili­taires, de l’ASASPP, Mes­dames et mes­sieurs les volon­taires du ser­vice civique, Chers Mécènes,

Chers anciens,

Chers aînés,

Mes­dames et messieurs.

Mon Géné­ral, lorsque qu’avec le Major Éric Druot, Pré­sident des médaillés mili­taires, nous sommes venus vous voir dans votre bureau pour vous pré­sen­ter notre pro­jet de réunir les anciens et les actifs la veille du 18 sep­tembre, date anni­ver­saire de la créa­tion de la bri­gade d’aujourd’hui, vous avez spon­ta­né­ment vali­dé le pro­jet et vous nous avez même deman­dé de ren­for­cer nos pro­po­si­tions. Aus­si, au nom de toutes les per­sonnes pré­sentes aujourd’hui, je vous en remercie.

Per­met­tez-moi en pré­am­bule d’avoir une pen­sée pour tous nos frères d’armes qui nous ont quit­tés récem­ment et notam­ment notre ami le lieu­te­nant-colo­nel Claude Pel­tier, pré­sident hono­raire de l’ADOSSPP et membre hono­raire du GNASPP, membre de l’amicale Est-Seine-Val-de-Marne, lui qui aurait tel­le­ment aimé être pré­sent aujourd’hui. Cha­cun sait que dans sa car­rière, tout comme ulté­rieu­re­ment dans son inves­tis­se­ment béné­vole pour les SPP, il a été un exemple d’engagement inter­gé­né­ra­tion­nel et une telle réfé­rence pro­fes­sion­nelle et humaine. Demain matin, nous ren­drons hom­mage à tous nos dis­pa­rus lors de la messe du sou­ve­nir en l’église Sainte Odile.

Mais tout d’abord, je vou­drais sou­li­gner un des objec­tifs de cette jour­née, qui a pour ambi­tion de ras­sem­bler de manière inter­gé­né­ra­tion­nelle toute la com­mu­nau­té des sapeurs-pom­piers de Paris. Nous sommes aujourd’hui plus de 680 dont 407 anciens dans l’espace Cham­per­ret, cent trente-six n’appartiennent a prio­ri à aucune ami­cale. Mes chers cama­rades, vous avez fait par­tie de la BSPP, ce for­mi­dable ascen­seur social qui nous a per­mis de nous éle­ver dans la socié­té et, pour cer­tains, d’occuper des postes à res­pon­sa­bi­li­tés. Vos com­pé­tences sont remar­quables, vous appar­te­nez à un réseau qui sera sans le moindre doute, utile à tous ceux qui sont encore actifs, mais qui ensuite, auront besoin de votre aide. Alors ne res­tez pas seuls, adhé­rez à l’amicale de votre choix, nos stands sont là pour vous gui­der dans cette démarche citoyenne. Vous avez une dizaine d’amicales en Île-de-France et pas moins de soixante-dix au niveau national.

Un point essen­tiel : une des mis­sions prin­ci­pales du GNASPP est l’entraide et la soli­da­ri­té, car cer­tains anciens sont dans le besoin. Afin de ren­for­cer nos actions, l’ADOSSPP a recru­té une actrice sociale pour venir en aide aux anciens. Elle s’appelle Claire Jak­tors­ki, elle est pré­sente aujourd’hui, alors sur­tout n’hésitez pas à la ren­con­trer. Claire a déjà trai­té avec suc­cès de nom­breux dos­siers depuis son arri­vée. À tra­vers son action, à tra­vers votre enga­ge­ment, la somme des indi­vi­dua­li­tés est garante de l’efficience de l’ensemble de nos dis­po­si­tifs communs.

Dra­peau du grou­pe­ment natio­nal des anciens sapeurs-pom­piers de Paris

Nous allons vivre à 17 heures à l’état-major de Cham­per­ret, un moment mémo­riel, en ren­dant hom­mage à nos morts au feu, céré­mo­nie à laquelle vous êtes invi­tés par le Géné­ral. À cette occa­sion, je vous invite à mettre votre calot pour repré­sen­ter fiè­re­ment le car­ré des anciens, mon­trer notre iden­ti­té et notre atta­che­ment à l’institution et rendre ain­si à nos cama­rades tom­bés au feu, l’hommage qu’ils méritent.

Ces moments mémo­riels repré­sentent une par­tie de l’ADN du GNASPP et des médaillés mili­taires. Comme vous le savez, nous nous retrou­vons sou­vent, et j’aimerais employer un autre adverbe, sur le pont des Inva­lides ou par­fois dans la cour d’honneur des inva­lides pour hono­rer les mili­taires tom­bés en OPEX ; mais aus­si à l’état-major de Cham­per­ret lorsqu’il s’agit de notre propre famille. Mais il nous arrive aus­si d’honorer à Rouen, à Reims, au Per­reux, et dans bien d’autres dépar­te­ments, la mémoire des sapeurs-pom­piers de Paris tom­bés pour la France lors des deux der­nières guerres mondiales.

Le rôle du GNASSP et le néces­saire enga­ge­ment des anciens est pri­mor­dial. Comme vous le savez, le mar­ché de l’emploi est à nou­veau ten­du et la Bri­gade subit la concur­rence exa­cer­bée des autres grands employeurs. Nous nous occu­pons donc éga­le­ment de recru­ter des jeunes pour la BSPP, mais nous relan­çons aus­si la recon­ver­sion. Sur ce der­nier point, nous sommes sur un pro­jet modèle Légion ; d’ailleurs, une conven­tion est en cours de signa­ture avec un gros trans­por­teur fran­çais au rayon­ne­ment euro­péen. L’objectif est bien de per­mettre aux actifs en fin de contrat ou en fin de car­rière de retour­ner dans leurs régions d’origines. En effet, en assu­rant un bon repla­ce­ment à nos actifs, nous envoyons un signal à ceux qui hésitent à can­di­da­ter dans la peur de la pré­ca­ri­té de l’après-BSPP. Bien recon­ver­tir aujourd’hui, c’est bien recru­ter aujourd’hui et demain.

Le GNASPP, c’est aus­si le dis­po­si­tif jeu­nesse, qui com­prend notam­ment l’école ouverte, qui per­met aux anciens d’aller prê­cher la bonne parole dans les col­lèges par des for­ma­tions de sen­si­bi­li­sa­tions auprès des jeunes de ban­lieue et ten­ter ain­si d’éviter les caillas­sages sur inter­ven­tion. La rési­lience d’une nation passe aus­si par l’adhésion de sa jeunesse.

Anciens, actifs et volon­taires du ser­vice civique, la jour­née du 17 novembre a été pla­cée sous le signe de l’intergénérationnel.

Mais il faut aus­si saluer éga­le­ment les volon­taires du ser­vice civique. Nous avons sou­hai­té qu’ils soient pré­sents aujourd’hui par­mi nous, pour qu’ils s’inspirent de l’esprit de corps de la grande famille BSPP. Ils repré­sentent d’une part, un vec­teur de recru­te­ment impor­tant, soit 35 % d’ESR et 16 % d’engager avec un taux d’attrition faible, du fait qu’ils dis­posent d’une expé­rience en centre de secours et d’autre part, nous allons pro­chai­ne­ment les for­mer au « dis­po­si­tif allez vers », car étant issus essen­tiel­le­ment de la région Île-de-France, ils devien­dront ain­si des ambas­sa­deurs de la Bri­gade en agis­sant de manière citoyenne, en allant visi­ter des per­sonnes iso­lées qui n’ont pas for­cé­ment besoin des secours, afin de les orien­ter vers des orga­nismes spé­cia­li­sés et ain­si ten­ter de dimi­nuer le nombre des inter­ven­tions de secours à vic­time. Ils sont une des réponses entre la détresse sociale et le secours à vic­times, afin que nos SPP conti­nuent à se concen­trer sur les urgences de leur ressort.

Je ne veux pas être trop long, donc je vous invite à venir sur le stand du GNASPP, qui regroupe toutes les ami­cales d’anciens et de tous grades confon­dus sur le ter­ri­toire natio­nal, afin de faire connaître toutes nos missions.

Bien évi­dem­ment, et c’est essen­tiel, un très, très grand mer­ci au pro­prié­taire des lieux, la socié­té VIPARIS, qui nous accueille gra­tui­te­ment dans le hall d’exposition de la porte de Champerret.

Nous adres­sons éga­le­ment tous nos remer­cie­ments à nos mécènes, sans qui l’organisation de cette jour­née n’aurait pas été pos­sible. Je ne les cite­rai pas de peur d’oublier quelqu’un, mais vous trou­ve­rez leurs noms dans le livret d’accueil.

Mer­ci au BCOM, à son chef et ses col­la­bo­ra­teurs pour toute la com­mu­ni­ca­tion réa­li­sée autour de cet événement.

Mes chers anciens, chers aînés, mer­ci pour votre fidé­li­té envers la Bri­gade. Savez-vous que sont repré­sen­tés aujourd’hui cer­tains d’entre nous qui ont ser­vi au régi­ment ? Notre doyen est Jean-Louis Tow­kals­ki qui, avec le matri­cule N° 989, a ser­vi des années 50 à 86 ; il a ter­mi­né sa car­rière comme major à Cham­per­ret. Mer­ci d’être pré­sent major !

Mes der­niers remer­cie­ments iront à toutes les per­sonnes qui, de près ou de loin, ont per­mis l’organisation de cette jour­née. Mer­ci au chef de cabi­net du géné­ral et son équipe pour leur inves­tis­se­ment, mer­ci au Staff et notam­ment aux secré­taire et tré­so­rier du GNASPP, qui ont ter­mi­né leurs jour­nées de béné­voles jusqu’à pas d’heure plu­sieurs fois par semaine. Pour l’anecdote, le poste de garde de Cham­per­ret à même appe­lé à plu­sieurs reprises, inquiet de voir de la lumière si tard. Mer­ci bien sûr au conseil d’administration et aux pré­si­dents des régions de toute la France. Mer­ci au groupe de gym­nas­tique et à la musique pour les pres­ta­tions à venir.

Je tiens tout par­ti­cu­liè­re­ment à remer­cier le major Éric Druot, pré­sident des médaillés mili­taires et maître d’œuvre de cette jour­née. Il a effec­tué un remar­quable tra­vail avec toute son équipe pour que cette jour­née soit une réus­site. Bra­vo Éric.

Je vous remer­cie toutes et tous pour votre atten­tion et je vous sou­haite une excel­lente journée.


Quelques images du dépôt de gerbes devant le monument des morts au feu

Dépôt de gerbes devant le monu­ment des morts au feu


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Photos : Nicolas Michaud

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