SAINTE-BARBE, la sainte du feu

pompiers de Paris, BSPP, patronne

Grands formats — Originaire d’Orient au milieu du IIIe siècle, Barbara est la fille unique de Dioscore. Elle est d’une grande beauté, elle reçoit beaucoup de demandes en mariage de puissants seigneurs mais elle refuse de se marier. Son père l’enferme alors dans une tour d’un grand luxe, où elle vivra à l’écart des hommes. Pendant l’absence de son père, convoqué par l’Empereur, le Christ se révèle à elle.

 — Modi­fiée le 7 mai 2021 à 05 h 50 

Elle se conver­tit au Chris­tia­nisme. Sa conver­sion est maté­ria­li­sée par la troi­sième fenêtre qu’elle fait per­cer dans la tour, sym­bo­li­sant la Tri­ni­té. La colère de son père sera ter­rible. Il bran­dit son épée et la pour­suit dans la ville. Elle arrive à se cacher mais un ber­ger la dénonce. Il la sai­sit par les che­veux, la traîne jusqu’à la ville et l’enferme dans un don­jon. Le len­de­main, il la conduit devant le juge Mar­cien.
Elle refuse d’abjurer la reli­gion chré­tienne. Le juge la condamne aux pires tor­tures sous le regard de son père. On lui arrache les seins avec des peignes de fer, la brûle avec des lames rou­gies puis elle est fouet­tée. Mais, par la grâce de Dieu, elle ne res­sent pas la dou­leur. Enfin, elle est pro­me­née nue à tra­vers le pays, tirée par un che­val. Elle implore Dieu et un ange vient cacher sa nudi­té. Elle refuse tou­jours d’abjurer alors son père la déca­pite. Aus­si­tôt, il est frap­pé par la foudre et réduit en poussière.

La richesse des légendes entou­rant le mar­tyre de Sainte Barbe a sus­ci­té diverses croyances et pra­tiques : les mineurs d’abord mais aus­si les arti­fi­ciers, les sal­pê­triers, les fon­deurs, les cou­leu­vriers, les arque­bu­siers et bien sûr les pom­piers se sont mis sous sa pro­tec­tion. Tous les métiers en rap­port avec la foudre et le feu se tournent vers celle-ci mais aus­si les four­reurs, les pel­le­tiers et les cha­pe­liers ! Et bien d’autres encore ayant un lien plus ou moins loin­tain avec la légende de la Sainte Patronne.
Saint Barbe pro­tège de la « male mort » c’est-à-dire la mort sans avoir reçu les der­niers sacre­ments, ce qui inter­di­sait aux fidèles d’être enter­rés en chré­tiens au Moyen-âge.
Ain­si, les patro­nages de Sainte Barbe les plus connus sont ceux des mineurs, des canon­niers et des pom­piers. Elle fut sur­nom­mée « la Sainte du feu ».

Retour en haut